Nom de l'auteur : Sandrine ARON
Titre : Santé connectée : Pour le meilleur des mondes ? Un état de l’art et une proposition de recherche
Mots clés : santé connectée ; éthique ; orientation régulatrice
Résumé : Dans un contexte où la santé connectée se développe rapidement et où les questions d’éthique restent nombreuses, cet article poursuit deux objectifs. Le premier réside dans la présentation d’une synthèse de la littérature sur la santé connectée. Le second est de proposer une étude qualitative visant à comprendre dans quelle mesure les français accepteraient de voir leur comportement de santé surveillé et par qui. La théorie de l’orientation régulatrice de Higgins (2002) est mobilisée.
Nom des auteurs : Catherine VIOT, Agnès LANCINI et Caroline BAYART
Titre : La passion des gadgets et les normes subjectives : deux déterminants de l’intention d’adopter des objets connectés chez les 18-25 ans
Mots clés : Objets connectés, théorie de l’action planifiée, connaissance subjective, passion des gadgets, normes subjectives.
Résumé : Si la plupart des secteurs marchands sont intéressés par le développement et la commercialisation des objets connectés (OC), les consommateurs ne semblent pas aussi enthousiastes à leur égard. Les déterminants de l’adoption des OC par les consommateurs sont nombreux. L’objectif de cette communication est d’en identifier un certain nombre. Le cadre théorique est celui de l’action planifié (TAP). Le modèle conceptuel est enrichi par un trait individuel particulièrement adapté aux nouveaux produits : « la passion des gadgets ». Une enquête en ligne a permis de tester les hypothèses de recherche sur un échantillon de jeunes adultes de la génération Y et Z. Les résultats soulignent le rôle central des normes subjectives et de la passion des gadgets. Ils indiquent, de plus, la nécessité de prendre en compte le type d’OC (relié ou non à une compagnie d’assurance) et la connaissance subjective des consommateurs envers les OC.
Nom des auteurs : Coline RUAL et Christine PETR
Titre : Les apports de l’usage régulier d’objets connectés de quantified-self sur l’expérience de consommation : de nouvelles dimensions de la valeur de consommation au profit d’un consommateur empoweré
Mots clés : quantification de soi - valeur de consommation - empowerment du consommateur - consommation sportive – valeur eudémonique
Résumé : L’internet des objets implique des changements de comportement de consommation et étend le champ des possibilités de services. Les objets connectés offrent des capacités de quantification du corps humain (quantified-self) et sont une ressource que les consommateurs mobilisent pour acquérir de nouvelles compétences et connaissances en toute autonomie. Notre recherche s’intéresse aux apports d’une utilisation régulière d’objets connectés de quantified-self sur la valeur perçue d’une expérience de consommation et interroge les relations à l’empowerment du consommateur. Les résultats mettent en évidence la création de nouvelles sources de valorisation de l’expérience de consommation dès lors qu’il y a utilisation de la technologie. Considérées comme des composantes de la valeur eudémonique, ces dimensions nouvelles apparaissent comme le marqueur d’un consommateur empoweré.
Nom des auteurs : Valérie RABASSA et Jean-Philippe GALAN
Titre : Objets connectés, assistant vocal, plateforme digitale : les apports de la théorie des effets de réseau à l’analyse de l’expérience-client et de la création de valeur
Mots clés : création de valeur, effets de réseau, expérience-client, externalités, marché biface, marketing digital, objets connectés
Résumé : L’objet de notre communication est de comprendre comment l’usage des objets connectés intelligents et des assistants vocaux, à travers une logique de plateforme digitale et des marchés bifaces, conduit à un changement significatif dans les interactions entre entreprises et consommateurs. La théorie des effets de réseau s’avère particulièrement adaptée dans ce cadre. Notre recherche confirme que les externalités de réseau modifient la chaîne de valeur perçue ainsi que l’expérience-client qui devient fluide, instantanée et personnalisée. L’exploitation et l’analyse des données sont à la source de cette création de valeur. Ces externalités de réseau sont également confirmées par une étude qualitative.
Nom de l'auteur : Nathalie GARDES
Titre : Digitalisation du secteur immobilier : La valeur phygitale au cœur de la performance
Mots clés : proposition de valeur client- immobilier- digitalisation- phygital
Résumé : Composante fondamentale du Business Model, la définition d’une proposition de valeur différenciée est un déterminant de la compétitivité et de la performance de l’entreprise. Peu de recherches se sont intéressées aux dimensions constituant une proposition de valeur client (PVC) et il n’existe pas, à notre connaissance, de travaux portant sur les PVC des agents immobiliers. Nos objectifs à travers cette recherche sont multiples : établir, par symétrie des éléments de valeur attendus par le client, les éléments constituant une PCV, identifier la structure (dimensionnalité) de la PVC des agents immobiliers, analyser l’impact d’une PVC phygitale sur la performance. Cette recherche permet d’identifier les dimensions de la proposition de valeur. Quatre dimensions ont émergé : psychologique, fonctionnelle/utilitaire, hédonique et sociale. Des analyses exploratoire et confirmatoire ont permis de vérifier la validité et fiabilité de l’échelle. Les résultats soutiennent une relation positive significative entre une proposition de valeur phygitale et la performance.
Nom de l'auteur : Martine DEPARIS
Titre : L'expérience de magazinage ubiquitaire : quand le contexte influence l'usage du smartphone
Mots clés : Expérience d’achat, praxéologie, mobilité, smartphone, ubiquité.
Résumé : Cette recherche analyse l’expérience de magasinage ubiquitaire en étudiant l’influence de l’usage du smartphone dans le choix des canaux marketing et qui impacte le parcours d’achat. Plusieurs cadres théoriques sont mobilisés : le comportement spatial du consommateur, la théorie des usages des technologies de l’information et de la communication, la théorie de l’expérience de magasinage et plus particulièrement sur ses dimensions praxéologique et temporelle (Roederer, 2012). Notre étude qualitative interroge des consommateurs sur leurs pratiques du smartphone et sur leurs expériences d’achats. Les résultats montrent le lien fort entre les pratiques du smartphone insérées dans un quotidien de plus en plus mobiquitaire et la praxéologie des achats plus rationnelle et plus efficiente. Le modèle proposé montre les liens de causalité supposé entre la praxéologie des parcours, les logiques d’achat et les fonctions multimodales des lieux marchands.
Nom des auteurs : Rémi EVRARD et Laure LAVORATA
Titre : Digital et luxe : quels impacts sur l’expérience client et le capital-marque? Une revue de littérature.
Mots clés : Luxe, capital marque, digital, expérience client, omni-canal
Résumé : L’objectif de cette communication est de faire une revue de la littérature afin de comprendre l’impact du digital sur les marques de luxe en termes de capital-marque et d’expérience client. Le développement des stratégies omni-canal par les entreprises du luxe les conduisent à réfléchir encore plus qu’avant à la construction de leur identité de marque et à proposer à leurs clients de nouvelles expériences de consommation. L’apparition de la phygitalisation du commerce qui associe des éléments physiques et digitaux transforme cette expérience. Un cadre conceptuel présentant les liens entre ces trois variables est proposé à l’issue de cette revue de littérature.
Nom des auteurs : Caroline MORRONGIELLO, Marjolaine BEZANCON et Lydie BONNEFOY-CLAUDET
Titre : #Silentmajority, #lurkposter, #hybridconsumer: understanding new lurking behaviours
Mots clés : lurking, prise de parole en ligne, eBaO, hashtag, plateforme en ligne, tourisme
Résumé : L’objectif de cet article est de mieux comprendre les comportements de lurking en tenant compte des évolutions récentes des plateformes en ligne. Une étude qualitative bas e sur 12 entretiens individuels semi-directifs et centrée sur le secteur du tourisme révèle une évolution dans le comportement de la majorité silencieuse des consommateurs qui lisaient beaucoup et ne s’exprimaient pas en ligne. Cette majorit de consommateurs semble adopter aujourd’hui un comportement hybride, avec un comportement de lurking intense et une activité de posting occasionnelle. Les résultats font également apparaître de nouvelles pratiques de lurking, de nouveaux freins à poster et de nouvelles motivations des consommateurs à poster en ligne. L'article propose plusieurs stratégies destination des entreprises permettant de mieux communiquer et d'encourager la prise de parole de cette majorité sur le web 2.0.
Nom des auteurs : Karine CHARRY et Alice AUDREZET
Titre : To disclose or not disclose : That is not the question ! The role of social media influencers' perceived motivations on the effectiveness of sponsored posts
Mots clés : Influenceurs, articles sponsorisés, transparence, motivations perçues, placement de produit.
Résumé : Les blogueurs ne sont plus créateurs spontanés de contenu qu’ils étaient. Les relations qu’ils ont développées progressivement avec les marques ont fait d’eux des « influenceurs » qui promeuvent des produits dans des publications sponsorisés diffusées sur différentes plateformes (blogs, Youtube, Instagram, Snapchat...). Comparable au placement de produit dans les médias traditionnels, cette technique de communication a suscité l’attention de certains acteurs qui appellent au développement d’une législation visant à informer les abonnés de la nature commerciale des relations influenceurs-marques. Une autre possibilité consisterait à ce que les influenceurs dévoilent spontanément la nature de leurs relations avec les marques, mais la plupart d’entre eux semblent réticents à cette idée. Dans le cadre d’une étude expérimentale inter-sujets (N=139) nous explorons l’impact de la transparence spontanée des influenceurs concernant leurs relations avec les marques sur la perception des consommateurs et leur intention de suivre les recommandation émanant de publications sponsorisées. Les résultats indiquent que la transparence spontanée des relations influenceurs- marques a un impact négatif sur l’attitude à l’égard de la marque recommandée mais n’altère pas les intentions d’achat. Pour expliquer cet effet, nous mettons en évidence le rôle de la perception des motivations de l’influenceur (commerciales vs. altruistes) qui permet de restaurer la confiance, et par là même l’intention de se conformer aux recommandations de l’influenceur. Cette recherche offre des recommandations aux influenceurs qui travaillent avec des marques et aux pouvoirs publics qui s’interrogent sur le développement de nouvelles législations.